Le Bouvier Bernois : guide complet du chien Dürrbächler

Le Bouvier Bernois, aussi appelé « Dürrbächler » ou « Berner Sennenhund », est un chien de montagne à la fois majestueux et affectueux tout comme l’Akita Inu. Originaire de Suisse, il était autrefois utilisé comme chien de ferme, servant à la garde des troupeaux et au transport de charges dans les régions alpines. Grâce à son intelligence, sa loyauté et son tempérament doux, il est aujourd’hui l’un des chiens de famille les plus appréciés.

Avec son pelage tricolore, sa carrure imposante et son regard attendrissant, le Bouvier Bernois séduit autant pour son apparence que pour son caractère équilibré, au même titre que son compère l’Airedale Terrier. Mais avant d’adopter ce grand chien, il est essentiel de connaître ses besoins spécifiques : quelle alimentation choisir, comment l’éduquer, quels soins lui apporter et quelles sont les précautions à prendre pour préserver sa santé.

• L’histoire et les origines du Bouvier de Berne
• Quelles sont les caractéristiques physiques de ce chien de montagne ?
  • Quelle différence entre un Bouvier Bernois et un Saint Bernard ?
• Le caractère du Bouvier de Berne
• Quelle alimentation pour un chien Bouvier Bernois ?
• L’éducation de ce chien géant des montagnes Suisses
• Quel entretien pour un Bouvier de Berne ?
• La santé d’un Bouvier de Berne
  • Quel âge peut vivre un Bouvier Bernois ?
• Quel est le prix d'un bouvier ?
• Que retenir de ce chien de race suisse ?
  • FAQ

Dans ce guide complet, nous allons explorer l’histoire du Bouvier Bernois, ses caractéristiques physiques, son comportement, ses besoins nutritionnels, son entretien, ainsi que les éventuelles maladies auxquelles il peut être sujet. Vous découvrirez aussi le prix d’un chiot Bouvier Bernois et des conseils pratiques pour accueillir ce doux géant dans votre foyer.

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L’histoire et les origines du Bouvier de Berne

Le Bouvier de Berne est une race de chien ancienne qui trouve ses racines en Suisse, plus précisément dans la région de Berne comme l’indique son nom. Ce chien de ferme robuste a été utilisé pendant des siècles pour la garde du bétail, la protection des fermes et même comme chien de trait capable de tirer des charges lourdes, un peu comme pouvait le faire un chien Beauceron ou un dogue de Bordeaux. Mais contrairement à eux, son histoire remonte à l’Antiquité, et son évolution a été façonnée par des siècles de sélection naturelle et d’élevage ciblé.

Les origines du Bouvier Bernois sont directement liées aux molosses romains, introduits en Helvétie il y a plus de 2 000 ans lors de la conquête romaine. Ces chiens imposants, utilisés pour la garde des troupeaux comme l’épagneul, et la protection des camps, ont été croisés avec des chiens locaux des Alpes suisses. De ces croisements ont émergé plusieurs races de chiens de montagne suisses, dont le Bouvier Bernois, connu pour sa puissance et son endurance.

Au fil des siècles, ce chien polyvalent s’est imposé comme un compagnon indispensable des agriculteurs suisses. Il était principalement utilisé pour la surveillance des fermes, la conduite du bétail et le transport de marchandises, notamment dans les exploitations laitières. Grâce à sa force, il était capable de tirer des charrettes chargées de bidons de lait, un rôle qui lui a valu une place essentielle dans les fermes helvétiques.

Malgré son utilité, la race a failli disparaître à la fin du XIXe siècle, en raison de la modernisation agricole et du croisement avec d’autres races. Conscients de la valeur du Bouvier Bernois, des éleveurs suisses passionnés ont décidé de préserver la race. En 1907, le premier Club Suisse du Bouvier Bernois a été fondé pour établir des standards précis et encourager l’élevage sélectif. Quelques années plus tard, la race a été officiellement reconnue par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), contribuant à son expansion en Europe et aux États-Unis en tant que chien de compagnie et un chien de travail fidèle.

Quelles sont les caractéristiques physiques de ce chien de montagne ?

Ce grand chien robuste, doté d’une carrure imposante et d’un pelage dense, lui permet de résister aux climats rigoureux des Alpes suisses. Sa morphologie puissante et élégante reflète son passé de chien de travail utilisé pour la garde et la traction. Voici les traits distinctifs qui définissent cette race emblématique :

• Taille : Les mâles mesurent entre 64 cm et 70 cm au garrot, tandis que les femelles sont légèrement plus petites, entre 58 cm et 66 cm.
• Poids : Un Bouvier de Berne adulte pèse généralement entre 40 kg et 55 kg, avec une musculature bien développée qui témoigne de son endurance et de sa force.
• Pelage : Le Dürrbächler est un chien à poil long, épais et légèrement ondulé le protège efficacement du froid et des intempéries. Ce pelage nécessite un entretien régulier pour éviter les nœuds et maintenir son éclat naturel.
• Couleurs : Le tricolore caractéristique de la race se compose d’un noir profond, de marques feu au-dessus des yeux, sur les joues et les pattes, ainsi que d’éclats blancs sur le poitrail, le museau et parfois le bout des pattes et de la queue.
• Tête : Sa tête est large et expressive, avec un museau puissant et des yeux brun foncé, reflétant son intelligence et sa douceur.
• Oreilles : De taille moyenne, elles sont triangulaires et tombantes, encadrant harmonieusement son visage.
• Queue : Longue et bien fournie, elle est portée basse au repos et se relève légèrement lorsqu’il est en mouvement ou attentif.

Quelle différence entre un Bouvier Bernois et un Saint-Bernard ?

Bien que ces deux races partagent des origines alpines, le Bouvier Bernois est plus léger et plus agile que le Saint-Bernard, qui se distingue par sa puissance et sa stature imposante.

Le Bouvier Bernois mesure entre 58 et 70 cm pour 40 à 55 kg, tandis que le Saint-Bernard peut atteindre 90 cm au garrot et peser jusqu’à 90 kg, son gabarit massif le rend moins rapide, mais plus résistant aux conditions extrêmes.

Leurs pelages diffèrent également : le Bouvier de Berne a un poil long et ondulé, alors que le Saint-Bernard peut souvent avoir un poil plus épais. Niveau tempérament, le Bouvier est plus joueur et actif, tandis que le Saint-Bernard est plus calme et posé.

Le caractère du Bouvier de Berne

Le Bouvier de Berne est un chien au tempérament doux et équilibré, connu pour son attachement profond à sa famille, il est connu pour être très affectueux, se montrant fidèle et parfois protecteur sans être excessivement méfiant. Son caractère calme et posé en fait un excellent chien de compagnie comme pour un Braque de Weimar, idéal pour les familles avec enfants, car il fait preuve d’une grande patience et aime interagir avec les plus jeunes.

Bien qu’il soit généralement sociable, il peut se montrer méfiant face aux inconnus, sans pour autant faire preuve d’agressivité. Il possède un instinct de protection, ce qui fait de lui un bon chien de garde, mais il préfère tout de même dissuader plutôt qu’attaquer.

Cependant, le Bouvier Bernois déteste la solitude.

S’il est laissé seul trop longtemps, il peut développer de l’anxiété et adopter des comportements destructeurs, il a besoin de présence, d’attention et d’activités quotidiennes pour s’épanouir pleinement. Ce chien intelligent aime apprendre et apprécie les moments de jeu avec ses maîtres, alors, avec une éducation bienveillante et un environnement stable, le ce Bouvier suisse se révèlera être un compagnon fidèle, protecteur et affectueux, parfaitement adapté à la vie de famille.

Quelle alimentation pour un chien Bouvier Bernois ?

Le Berner Sennenhund, en raison de sa grande taille et de sa croissance rapide, a des besoins nutritionnels spécifiques qu’il est essentiel de respecter pour garantir sa bonne santé et prévenir certains problèmes articulaires courants dans la race. En effet, son régime alimentaire doit être riche en protéines animales de qualité, qui favorisent le développement musculaire et lui apportent l’énergie nécessaire à son activité quotidienne.

En plus des protéines, ce chien a besoin d’un bon équilibre en glucides, en lipides et en vitamines pour maintenir une bonne condition physique. Les acides gras oméga-3 et oméga-6, présents dans certaines huiles naturelles comme l’huile de saumon, contribuent à la santé de son pelage et de sa peau. Un apport en glucosamine et en chondroïtine est également recommandé pour préserver ses articulations.

Les aliments ultra-transformés et les croquettes bas de gamme, riches en céréales et en sous-produits animaux de mauvaise qualité, sont à éviter. Une alimentation naturelle et riche en ingrédients sains est idéale pour assurer le bien-être du Bouvier Bernois tout au long de sa vie.

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L’éducation de ce chien géant des montagnes Suisses

Le Bouvier Bernois est un chien intelligent et très réceptif, mais parfois têtu, alors son éducation doit être douce, cohérente et positive pour obtenir de bons résultats.

Il est crucial de commencer son apprentissage dès son plus jeune âge afin d’établir des règles claires et de l’habituer à diverses situations. Une socialisation précoce avec d’autres animaux, personnes et environnements l’aidera à devenir un chien équilibré et sûr de lui.

Cette race répond bien au renforcement positif : les récompenses (friandises naturelles, caresses) motivent davantage que la punition, qui pourrait le rendre anxieux. Des ordres simples et cohérents suffisent, car il apprend rapidement, à condition d’être stimulé régulièrement.

Enfin, ce chien des montagnes suisses a besoin de stimulation mentale et de stimulation physique pour éviter l’ennui et les comportements indésirables. De longues promenades, des jeux et des exercices réguliers garantissent un chien bien dans sa tête et dans son corps.

Quel entretien pour un Bouvier de Berne ?

Le chien Bouvier Bernois est robuste, mais son entretien ne doit pas être négligé pour préserver sa santé et son bien-être. Son pelage dense et long, sa grande taille et sa prédisposition à certaines maladies demandent une attention régulière :

• Brossage du pelage : Son poil long et épais nécessite au moins 2 à 3 brossages par semaine pour éviter les nœuds et limiter la chute de poils. Pendant les périodes de mue, notamment au printemps et à l’automne, un brossage quotidien est recommandé pour éliminer les poils morts et éviter qu’ils ne s’accumulent dans la maison.
• Toilettage professionnel : Même si le Bouvier Bernois ne nécessite pas une coupe régulière, un passage chez le toiletteur tous les 3 à 4 mois peut aider à entretenir son pelage, nettoyer en profondeur et vérifier l’état de sa peau. Un bon toilettage permet aussi de repérer d’éventuels parasites ou irritations cutanées.
• Soins des oreilles : Comme il a des oreilles tombantes, il est plus sujet aux infections auriculaires. Un nettoyage hebdomadaire avec une solution adaptée permet de prévenir les otites et d’éviter l’accumulation de cérumen.
• Hygiène dentaire : Le tartre et les maladies bucco-dentaires peuvent être un problème chez cette race. Il est conseillé de brosser ses dents 2 à 3 fois par semaine avec un dentifrice adapté aux chiens, ou de lui proposer des friandises dentaires pour réduire l’accumulation de plaque.
• Coupe des griffes : En raison de son poids et de son activité, ses griffes s’usent généralement naturellement. Toutefois, si elles deviennent trop longues et gênent sa démarche, il faut les couper toutes les 4 à 6 semaines pour éviter les douleurs ou les blessures aux pattes.
• Bain occasionnel : Le Dürrbächler ne doit pas être lavé trop souvent pour ne pas altérer la protection naturelle de son pelage. Un bain tous les 2 à 3 mois, ou lorsqu’il est particulièrement sale, suffit. Utilisez un shampooing doux et adapté aux chiens pour éviter les irritations cutanées.
• Contrôles vétérinaires réguliers : Cette race étant sujette à certaines maladies héréditaires, des consultations vétérinaires sont essentielles pour détecter tout problème de santé dès ses premiers signes. Un suivi régulier permet aussi de s’assurer qu’il est bien vacciné et protégé contre les parasites internes et externes.

La santé d’un Bouvier de Berne

Malgré son apparence robuste et sa musculature imposante, c’est une race prédisposée à plusieurs maladies héréditaires. En raison de sa génétique et de sa grande taille, il peut être sujet à des problèmes articulaires, cardiaques et digestifs, ainsi qu'à certaines formes de cancers. Il est donc essentiel d'assurer un suivi vétérinaire régulier pour détecter d’éventuels problèmes de santé dès leur apparition.

• Dysplasie de la hanche et du coude : Cette maladie articulaire touche fréquemment le Bouvier Bernois en raison de sa croissance rapide et de son gabarit imposant. La dysplasie coxo-fémorale et la dysplasie du coude peuvent entraîner des douleurs, une boiterie et, dans les cas les plus graves, une arthrose précoce.
• Histiocytose maligne : Cette forme de cancer agressif est malheureusement courante chez le Bouvier Bernois. Elle touche les cellules immunitaires et se développe rapidement, affectant plusieurs organes, les symptômes incluent une perte d’appétit, une fatigue importante et l’apparition de masses sous la peau.
• Myélopathie dégénérative : Cette maladie neurologique, qui affecte la moelle épinière, entraîne une paralysie progressive des membres postérieurs. Il n’existe pas de traitement curatif, mais une prise en charge précoce par un vétérinaire peut aider à ralentir son évolution.
• Torsion-dilatation de l’estomac : Comme beaucoup de grandes races à thorax profond, le Bouvier Bernois est prédisposé à cette affection grave. L’estomac se remplit de gaz et peut se retourner sur lui-même, bloquant la circulation sanguine et mettant en danger la vie du chien.
• Insuffisance rénale héréditaire : Certains Bouviers suisse peuvent développer une maladie rénale génétique, entraînant une dégradation progressive des reins.
• Maladies cardiaques : Le Bouvier Bernois peut souffrir de myocardiopathie dilatée, une pathologie qui affaiblit le muscle cardiaque et entraîne des troubles du rythme cardiaque. Une fatigue excessive, une respiration rapide et une perte de poids inexpliquée doivent alerter et nécessitent un contrôle vétérinaire rapide.

Quel âge peut vivre un Bouvier Bernois ?

Le Berner Sennenhund a une espérance de vie moyenne de 7 à 10 ans, bien que certains individus puissent atteindre 12 ans avec des soins adaptés. Cette longévité réduite s’explique par sa grande taille et sa prédisposition à certaines maladies héréditaires comme nous l’avons évoqué un peu plus tôt.

Pour optimiser sa durée de vie, une alimentation équilibrée, un suivi vétérinaire régulier et un mode de vie actif sont essentiels. Un exercice modéré, une attention particulière à ses articulations et un environnement sain contribuent à son bien-être général.

Quel est le prix d'un chiot Bouvier Bernois ?

Le prix d’un chiot Bouvier Bernois varie généralement entre 1 200€ et 2 500€, en fonction de plusieurs critères. Comme pour toutes les races, plusieurs éléments influencent ce coût :

• La lignée et le pedigree : Les chiens issus de lignées prestigieuses, avec un pedigree LOF (Livre des Origines Français), sont plus coûteux. Un chiot provenant de parents champions en exposition canine ou en conformité au standard peut afficher un prix plus élevé.
• L’éleveur : Un éleveur sérieux et réputé veille à la santé et à la socialisation des chiots dès leur naissance. Ces élevages effectuent des tests génétiques pour limiter les maladies héréditaires, justifiant ainsi un prix plus élevé.
• L’emplacement géographique : Le prix peut varier selon la région et la demande locale. En zone urbaine, où la demande est forte, les tarifs peuvent être plus élevés.
• Les premiers soins et vaccinations : Un chiot vendu avec ses vaccins à jour, pucé et vermifugé, coûtera forcément plus cher, mais cela garantit un bon départ dans la vie.

Que retenir de ce chien de race suisse ?

Le Bouvier Bernois est un chien à la fois majestueux et attachant, apprécié pour sa douceur, sa loyauté et son intelligence. Originaire des montagnes suisses, il était autrefois un chien de travail, aidant les fermiers et protégeant les troupeaux. Aujourd’hui, il est devenu un compagnon familial idéal, connu pour son tempérament affectueux et protecteur.

Cependant, ce grand chien demande un environnement adapté. Il s’épanouit mieux dans une maison avec un jardin, où il peut se dépenser librement. Son éducation doit être bienveillante et cohérente, car il est à la fois intelligent et parfois têtu. Son alimentation doit être équilibrée, en privilégiant des produits de qualité pour préserver sa santé articulaire.

Bien que robuste, cette race est malheureusement sujette à certaines maladies héréditaires, un suivi vétérinaire régulier et une bonne hygiène de vie peuvent l’aider à vivre plus longtemps et en bonne santé.

FAQ

Pourquoi un Bouvier Bernois vit-il si peu de temps ? Le Bouvier Bernois a une espérance de vie plus courte que d’autres races en raison de sa prédisposition aux maladies génétiques. Sa taille imposante et sa croissance rapide favorisent aussi des problèmes articulaires, réduisant parfois sa longévité.

Où faire dormir un Bouvier Bernois ? Ce chien apprécie le confort et a besoin d’un espace calme et spacieux pour dormir. Une niche isolée peut convenir s’il dort dehors, mais il préférera souvent être à l’intérieur, près de sa famille, sur un coussin épais ou un tapis confortable.

Est-ce que le Bouvier Bernois peut rester seul ? Bien qu’il puisse supporter quelques heures de solitude, ce chien est très attaché à ses maîtres et n’aime pas être seul trop longtemps. Un manque de compagnie peut entraîner de l’anxiété ou des comportements destructeurs.

Quel âge a le plus vieux Bouvier Bernois ? L’espérance de vie moyenne du Bouvier Bernois est de 7 à 10 ans. Cependant, certains individus atteignent des âges plus avancés, par exemple, un Bouvier Bernois nommé Shadow du Logis Ste Macrine qui avait en 2021, fêté ses 14 ans. Bien que ces cas soient rares, ils démontrent que, avec des soins appropriés, une alimentation équilibrée et un suivi vétérinaire régulier, certains Bouviers Bernois peuvent dépasser l'espérance de vie moyenne de la race.

Est-ce que le Bouvier Bernois aboie beaucoup ? Le Bouvier Bernois n’est pas un chien particulièrement bruyant. Il n’aboie pas sans raison, mais il utilise sa voix pour signaler une présence suspecte ou exprimer ses émotions. Une éducation adaptée dès le plus jeune âge permet de réguler les aboiements et d’éviter qu’ils deviennent excessifs.